16/02/2012

Pour une poignée de psychopathes

Un peu comme les souvenirs d'un vieux con, j'ai vécu mon requiem dans une après midi fraîche et grise de ses contrastes . J'ai entre les mains la possibilité d'un flashback de mes heures de gloires, d'un mec de 15 ans paumé aux converses et au jean déchiré . J'ai envie de te dire qu'on change, que le temps fait qu'on change . Je vais plutôt te pondre une autre version moins glorieuse, on reste la même saloperie du début à la fin, et ça nous va si bien . Tu chasses un semblant de naturel qui se repointe à la première salve d'ébriété . Sauf qu'on est heureux comme ça, le monde était à son départ plutôt chouette non ? On a tout fait pour le pourrir mais comme écrit plus haut, ça nous va si bien . Entre ses sourires et le regard pénétrant de sa personne, tu ressens un semblant de battement d'un être vivant dans un froid parisien . Tu es ce que j'ai pu être pourtant si différent de moi, je me perds dans mes pensées et tout s'accélère comme un périph' intérieur en sens inverse . Je suis trouble et sans aucunes gouttes d'eau, je suis brûlant et sans aucune fièvre . Mon mal est invisible, ma recherche du bonheur est persistante . Marcher sans le coup de bâton ou aller me fringuer chez Decathlon j'en préfère largement un carton en plein Paris et pour dernier souvenir sa démarche titubante dans le bus la reconduisant chez elle  .  

Pour une poignée de psychopathes, et finir à demi vide comme cette Listel égorgé par nos âmes attristés 

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