14/02/2012

Vérif'

Un peu comme planté sur ton banc, menottes aux poignets,

A me faire éclater les yeux par la transparence de cette vitre blindée,

Je défoule mes maux sans un bruit sans voix, j'en deviens muet,

Je repense à mes nuits de tristesses,d'ivresses à en être aveuglé,


Faire le tour de ce train train de vie vide, à en devenir livide,

Attaché à ma réalité par ce cadenas  que peut être le coeur,

Douloureux sont les souvenirs d'une vie plus chaude, plus torride,


Un peu comme mon cul vissé sur ce banc, à regarder passer les heures,

Regrettable  est la sanction de la vie, de ses rêves de ses dérives,


Je me souviendrais de nos  sentiments passés au marqueur,

Reste plus qu'à partir, j'ai tapé mes quarante huit heures de vérif,



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