14/05/2012

D'enfer

On doit te le dire tous les jours . Fille superbe à la belle allure .De ta peau de velour à la sublime qui se cache sous cette armure . Le compliment omniprésent un peu comme ce regard d'enfer que tu me portes . Je préfère fermer ma grande gueule, ne pas copier les pas de ces mecs seuls . Le stéréotype de la demoiselle . Belle et douce, la réprimande frêle de ce persistant sentiment que tu es unique . La fraîcheur d'une vingtaine, celle qui me fait retourner pour te regarder . Un sourire discret et c'est oublié .

26/04/2012

Revolver ( Mais Pas le regard )

Revolver mais pas le regard,
Comme trois poufiasses
Puis un énorme connard,
Le méli mélo de ses échanges,
D'un oeil vif à en être intoxiqué
Ma vision parisienne est étrange,
Entre une demie bouteille de vin,
Et mon corps étalé sur le trottoir,
A qui le mérite du plus dingue,
Du plus acharné,
Dans cette course à la ligne 7

Et ses bousculements excités
A tu remarqué ? Devineras-tu ?
Que c'est toi que je scrute
Et que ton regard m'a ému ?
Sans armes et sans regards
J'assasinne mon sentiment
Les portes se ferment,
Comme mon regard sur ta personne . 






Pour un bout de scotch .

Ne jamais être prêt à t'écrire, à vif et et sans la rime, trop simple pour toi, il faut un niveau plus banal que seule toi peut réellement comprendre . On s'y perd et on s'y retrouve, et merde, sans que je le sache et sans vouloir, je commence à m'accrocher à toi comme à un bouquin de Beauvoir . Un grain de poussière seulement, putain j'en ai eu des moutons dans le coeur, tout autant que tes jolies tâches de rousseurs . Je craque sans pour autant lâcher mon cap, l'impression d'être foudroyé de ta marque, comme gravé dans ma mémoire et Camus s'amuse de moi . Pour un bout de scotch dans les étoiles, sans plan sur la comète, je deviens toile, tu deviens l'être qui transforme ma page blanche par un nous, notre ensemble . Ma belle et muette, au langage dicté par le regard . Tu es la banalité.. La banalité de ma folie tant oublié .

Réflexion en une clope .


J'ai arrêté de me droguer depuis ce matin,


J'écoute les autres ça rend le corps plus sain,


Shit, crack, alcool, colle, même l'aiguille fine,


Sauf la clope, c'est mon amie, c'est ma copine, 


Avec elle je refais une relation en cinq minutes,


Lui faire l'amour, retrousser ses manches, sa jupe,


Au début elle excite, m'attire, à tirer dessus,


Même si elle sait bien que ce n'est pas la première venue,


Au milieu de sa vie elle me pique le corps,


Rien à foutre, je lui montre qui est le plus fort,


A sa fin, dans un cendrier  je lui écrase la gueule,


Peu importe, c'est elle qui va me rouler dans un  linceul,



Ticket 2 Métro .


Souvenir qui apparaît au coin de ma tête, n'est elle pas magnifique avec son stylo bic ?


Je me souviens de cette rue parisienne ou chantait l'amour comme au Printemps.


Souvenir d'enfance d'une vie folle, folie amoureuse contre tes lêvres  rêveuses.


A  cette époque, l'automne n'existait pas à pas tu étais mon soleil  fruit d'arc en ciel  tu réponds par Lenna.


Belle et timide, tu étais sublime dans ton cocon de papillon.

Toxinaute .


Je suis jamais allé dans l'espace mais je connais la beauté de la Lune,


J'ai jamais touché d'étoile mais j'en ai embrassé une,


C'était une autre vie, un autre rêve,


Il était beau, elle était belle,


Shooté à l'amour, sans redescente possible,


Shooté aux sentiments toute sa vie, est-ce possible ? 


Moi je te parle d'une autre vie, d'un autre rêve,


Ou il était lui et elle était belle,


D'un mec qui embrassait la Lune chaques soirs d'un peu plus près,


C'est le genre de mec qui peut se défoncer à l'infini,


Il a goûté une fois à ses lèvres il s'en est jamais remis,


Comme quoi l'amour est un voyage dans l'espace,

25/03/2012

Reciprok ( Ou le son de cloche )

L'épisode d'une folle adolescence, un brin d'herbe et de la '' Ice '' façon limonade . Plein de vie et sans un rêve dans la caboche, j'étais fougueux et fuyant, fougueux et bruyant . L'épisode d'un 15 ans tortueux et sans une pub . Comme si c'était hier et comme c'était aujourd'hui un brin d'herbe sur son visage raffiné, perlé de ses jeunes années, amoureux sans être fou, amoureux les pieds sur la Lune, attaché par un scotch séduisant de ses formes timides . Un épisode comme un autre et totalement différent du reste, l'impact précis et l'attache pour le futur, un coeur de mousse recouvert d'une feuille de fer, apprendre en marchant dans ses pas, apprendre ce qu'est la passion dans ce soupçon de fille, dans ce début de petite femme  . Tu étais belle comme aujourd'hui, charmante comme hier et intarissable dans les pensées d'un crétin a qui le temps ne fauche pas le moindres souvenirs de ta peau de soie . 


J'étais bien comme hier, comme je l'ai été aujourd'hui, je résonne de sa personne comme ce son cloche accroché à mes tympans . L'inoubliable reste l'inoubliable, incarné dans ta personne, personne qui malgré elle, qui peut être sans le vouloir, sans même le savoir, l'apprentissage d'un sentiment trouvé pont des Arts . 

16/02/2012

Pour une poignée de psychopathes

Un peu comme les souvenirs d'un vieux con, j'ai vécu mon requiem dans une après midi fraîche et grise de ses contrastes . J'ai entre les mains la possibilité d'un flashback de mes heures de gloires, d'un mec de 15 ans paumé aux converses et au jean déchiré . J'ai envie de te dire qu'on change, que le temps fait qu'on change . Je vais plutôt te pondre une autre version moins glorieuse, on reste la même saloperie du début à la fin, et ça nous va si bien . Tu chasses un semblant de naturel qui se repointe à la première salve d'ébriété . Sauf qu'on est heureux comme ça, le monde était à son départ plutôt chouette non ? On a tout fait pour le pourrir mais comme écrit plus haut, ça nous va si bien . Entre ses sourires et le regard pénétrant de sa personne, tu ressens un semblant de battement d'un être vivant dans un froid parisien . Tu es ce que j'ai pu être pourtant si différent de moi, je me perds dans mes pensées et tout s'accélère comme un périph' intérieur en sens inverse . Je suis trouble et sans aucunes gouttes d'eau, je suis brûlant et sans aucune fièvre . Mon mal est invisible, ma recherche du bonheur est persistante . Marcher sans le coup de bâton ou aller me fringuer chez Decathlon j'en préfère largement un carton en plein Paris et pour dernier souvenir sa démarche titubante dans le bus la reconduisant chez elle  .  

Pour une poignée de psychopathes, et finir à demi vide comme cette Listel égorgé par nos âmes attristés 

14/02/2012

Vérif'

Un peu comme planté sur ton banc, menottes aux poignets,

A me faire éclater les yeux par la transparence de cette vitre blindée,

Je défoule mes maux sans un bruit sans voix, j'en deviens muet,

Je repense à mes nuits de tristesses,d'ivresses à en être aveuglé,


Faire le tour de ce train train de vie vide, à en devenir livide,

Attaché à ma réalité par ce cadenas  que peut être le coeur,

Douloureux sont les souvenirs d'une vie plus chaude, plus torride,


Un peu comme mon cul vissé sur ce banc, à regarder passer les heures,

Regrettable  est la sanction de la vie, de ses rêves de ses dérives,


Je me souviendrais de nos  sentiments passés au marqueur,

Reste plus qu'à partir, j'ai tapé mes quarante huit heures de vérif,



11/02/2012

Trouble de fait

Entre un nuage de fumée, une pluie pleine de vérités à en avoir le futal trempé, j'étais là à rêver, à désirer ce périple qu'on accroche au fur et à mesure de son avancement sur un tableau de liège . Intimide toi d'elle, de son regard, tu n'es qu'un petit bonhomme, un simple bonhomme de neige . 



26/10/2011

Nathanaël



Nathanael tu es un salaud, encore un matin ou tu pars trop tôt,

Sans même m'embrasser, tu avales ton café, fume sa clope et t'en va,

Nathanael tu me manques dans mon sommeil matinal, j'ai froid sans toi,

Les restes de notre repas du soir, ta mousse à raser dans la baignoire,

Nathanael tu es un  salaud, tu sens la tristesse d'un souvenir d'elle,

Tu n'oses même pas me regarder ou me toucher, tu ne veux pas de moi,

A continuer ton délire tu vas en crever, ton bonheur au dessus du nez,

Tes boites de Lexomil planquées sous l'évier, de quoi es tu capable,

Nathanael, tu es plus fragile qu'un humain ordinaire, et tu le sais,

Tu ne comptes pas tes jours futurs mais ceux que tu encaisses,

Comme un papier vierge tu partiras un matin bien trop tôt,

Encore une fois sans un baiser, juste l'odeur de ton café,

Sans même que tu le saches, je sais que tu ne rentreras pas ce soir .

14/09/2011

Tu vois, je pensais pas lui tomber dessus, c'est le genre de truc que je suis incapable de faire.
Ça se fait tout seul, franchement, tu crois vraiment que j'aurais eu le cran de  faire semblant tout en essayant de lui dire timidement que sa compagnie était réellement plaisante ? 
Tu peux aller te faire foutre, elle c'est pas un plan sur la comète elle c'est du concret et des baisers timides, elle c'est la découverte du truc le plus con comme le plus grand. Tout et rien à la fois, crois moi ça fait une personne plus que belle et bien plus réel que tout ce que tu as pu connaître jusqu'à maintenant .